Samedi 18 juillet. Nous partons à pied sous la pluie pour voir le centre-ville de Sibiu.
La ville se situe au pied des Carpates.
Le chemin pour y aller est assez agréable, on passe devant une imposante cathédrale orthodoxe.
Le centre-ville est très sympathique, presque entièrement piéton. L'ensemble des bâtiments, églises, maisons, palais... a été rénové avec soin.
Les 3 places principales, Piața Mică, Piața Huet et Piața Mare, sont imbriquées les unes dans les autres.
Dommage qu'il pleuve, cela doit être bien agréable de s'installer en terrasse et de profiter de l'animation.
Ici, les maisons ont des yeux !
Passage sur puis sous le pont des mensonges.
Pas très motivés pour remarcher 40 minutes sous la pluie pour rentrer au camping-car, on prend un taxi.
L'après-midi, nous allons au Musée Astra. C'est le plus grand musée en plein air de Roumanie, il présente 340 bâtiments authentiques (On ne les a pas tous vu!).
La promenade est très agréable, il y a un lac.
On voit différents moulins, des ponts flottants, des maisons d'artisans...
A l'intérieur d'une église en bois :
L'ancienne école :
On se rend compte que les maisons actuelles sont les mêmes que dans le passé. Dans les villages, à la campagne, les Roumains vivent pour la plupart dans ces belles maisons, toujours bien entretenues, avec un banc devant l'entrée et des poules qui se promènent.
L'avantage du musée, c'est qu'on peut regarder et prendre des photos librement.
Antoine dans la maison de ses rêves, une tiny house !
Après cette longue balade, on trouve un petit coin tranquille dans un village de la Mărginimea-Sibiliu. Cette microrégion à l'ouest de Sibiu est restée très authentique.
Nous traversons les villages de Cristian, Orlat et Sibiel. Ils sont très mignons.
Dimanche, nous faisons route jusqu'à Hunedoara. Dans cette ville, derrière la zone industrielle, se cache un beau château, le château des Corvin.
Il est grand et bien rénové, de style gothique avec quelques éléments Renaissance.
La visite est sympathique.
L'après-midi, nous avions prévu de visiter un site dace, Sarmizegetusa. Les Daces étaient, avec les Romains, un des deux grands peuples de l'Antiquité dont descendent les Roumains actuels. Le nom de ce peuple a donné le nom de la marque de voiture Dacia !
Sauf qu'en arrivant sur place, on s'est rendus compte qu'on s'était trompés, il y a deux Sarmizegetusa... Et celui qu'on voulait voir est à 1h30 de route en arrière. Et il repleut.
Tant pis, nous faisons route jusqu'à notre dernière étape roumaine : la ville de Timişoara (point rouge sur la carte).
Sur la route, on passe devant plusieurs étonnants palais tsiganes. Ils sont construits par les Roms, dans un style bien particulier.
La surprise du dîner : en découpant la pastèque que j'avais acheté (au Lidl, après un mois en Turquie sans Lidl, on reprend nos habitudes...), on l'a trouvé jaune !
En fait, c'est normal, elle est très bonne, même un peu plus sucrée.
Après une nuit tranquille près du zoo, nous partons visiter la ville. Il fait beau, et les enfants ne râlent pas, que demander de plus !
Nous commençons avec le minuscule musée du consommateur communiste.
Dans le jardin, en attendant la visite...
L'idée est sympa : il s'agit de présenter un appartement typique durant l'ère communiste, avec des objets du quotidien. Sauf qu'il y a beaucoup trop de choses, on a une impression d'opulence alors que ce n'était sûrement pas le cas.
On se promène dans le centre.
Passage devant l'impressionnante cathédrale orthodoxe.
Juste en face, il y a la place de la Victoire.
Et la Piața Libertății, c'est la plus vieille place de la ville.
On s'arrête pour déjeuner en terrasse. Difficile de trouver un restaurant servant de la cuisine roumaine qui soit alléchant et pas trop cher, donc on choisit un omelette bistrot ! C'était très bon.
On termine avec la Piața Unirii. C'est le cœur de la vieille ville, une vaste place bordée de beaux monuments. L'ensemble est très harmonieux.
Une drôle de sculpture...
On rentre en passant par les parcs et en longeant la rivière.
C'est plaisant, Timişoara porte bien son nom de "Petite Vienne". Nous avons beaucoup aimé la visiter.
Pour la suite de l'itinéraire, nous avons hésité à nous rendre dans le nord de la Roumanie, qui est, il paraît, très beau. Nous nous plaisons beaucoup en Roumanie et nous aurions envie d'y rester un peu plus. Mais, nous ne souhaitons pas trop rallonger le chemin du retour : les passages de frontière sont, d'après les rumeurs et les informations que nous récoltons sur les sites des ambassades, aléatoires et nous n'avons pas envie de devoir faire une quatorzaine.... Nous préférons prendre la direction du retour et faire des petites étapes en continuant à visiter.
Nous roulons donc jusqu'à la frontière hongroise.
Le passage de la frontière se fait finalement sans problèmes. Pas de questions ni de prise de température. On achète la vignette pour l'autoroute et on roule jusqu'à la ville de Szeged.
La revedere Rômania ! Ce fût une très belle rencontre.