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La Roumanie, bienvenue chez nous

Depuis le début du voyage, nombreux sont ceux qui nous font la blague : alors, vous irez en Roux-manie ?

En plus, c'est un pays que nous avions tous deux hâte de visiter. Antoine est déjà allé quand il était étudiant, et plusieurs fois à Bucarest pour le travail. Ce pays nous attire.


Lundi, nous arrivons à la frontière avec une certaine appréhension. Depuis quelques semaines et le rebond de l'épidémie, les frontières s'ouvrent, se ferment, il y a beaucoup de rumeurs... et selon les situations, sa nationalité, d'où l'on vient, il est difficile de trouver des informations fiables.

Préférant ne pas afficher ouvertement notre récent passage en Turquie visible sur les passeports, nous présentons nos cartes d'identité.

Les douaniers bulgares et roumains occupent la même guerite. Je présente les documents. La douanière roumaine me pose la question : "de unde eşti?" que j'ai interprété comme "d'où venez-vous?". J'ai répondu "Bulgaria". Et voilà !

Rien d'autre, pas de questions, pas de prise de température.


C'est un soulagement, et une très grande joie. Avec le covid, le confinement, les semaines ont défilé. Nous avons fait le choix d'aller tout de même en Turquie, nous pensions que ce serait un peu juste d'aller également en Roumanie, mais finalement on a réussi !


Nous changeons nos leva bulgares contre des lei et achetons la vignette pour l'autoroute, et nous partons pour le nord de Bucarest.

Nous n'avons pas vraiment envie de visiter la capitale, mais nous avons repéré le palais de Mogoşoaia qui est en périphérie.


Avant la visite, on déjeune et on fête l'anniversaire de Léon. Le gâteau est un peu raté et entamé de la veille, il n'y a pas de cadeaux (Léon aime principalement les BD, les livres et les jeux de société, pas facile à trouver à l'étranger...), la sortie au parc aquatique demain est repoussée pour cause de mauvais temps, on ne peut pas dire que ce soit un anniversaire de 10 ans très réussi... On se rattrapera plus tard, Léon est un peu déçu mais comprend bien.


La visite du palais est néanmoins sympathique. C'est animé, les roumains profitent du dimanche pour se promener dans les beaux jardins près du lac.

Le palais de Mogoşoaia a été édifié par Constantin Brâncoveanu, gouverneur de Valachie (la région dans laquelle nous sommes) en 1702.



L'intérieur est très bien rénové et on a même droit à une visite guidée en français.

Vous visitez un espace stérile ? Non, juste un musée...



On termine la journée en faisant route jusqu'à Sinaia (point rouge sur la carte).


C'est une ville de moyenne montagne qui a beaucoup de charme. Elle est renommée pour son château, le château Peleş, construit à la fin du XIXème siècle par le roi Carol Ier. Pour la minute histoire, la Roumanie est devenue indépendante en 1878. Elle a connu une période de modernisation jusqu'à la Première guerre mondiale. Il y avait alors une monarchie.

Il est trop tard pour le visiter, mais nous faisons quelques photos de l'extérieur.






Pour le dîner, nous tentons d'aller au restaurant pour l'anniversaire de Léon, mais il y a un énorme orage. En Roumanie avec le covid, les restaurants ont le droit de servir uniquement en terrasse, sous la pluie c'est moyen... Tant pis, ce sera pour demain.


Lundi, nous allons visiter le château de Bran sous un temps très transylvanien (On a ressorti les manteaux qui étaient bien rangés au fond d'un placard depuis plus d'un mois). Ce château a la réputation d'être trop touristique et de jouer à fond sur le côté Dracula. On y va quand même, et en fait c'est une très bonne visite !



Le château est très beau et l'intérieur très bien restauré. On voit notamment de belles portes sculptées, des meubles en bois et des poêles en faïence.





Passage par un escalier sombre et étroit...




Édifié en 1377, le château de Bran a connu une longue histoire avant d'être offert à la Reine Marie, femme du roi Ferdinand en 1920.

Après la visite, nous fêtons enfin les 10 ans de Léon devant des pizzas.


L'après-midi, direction le parc national Piatra Craiului.


Les enfants râlent beaucoup à l'idée de faire une randonnée, on y va quand même. Finalement, ils ont très bien marché, alors que nous n'avons fait que monter pendant 1 heure ! (La balade était notée comme facile, qu'est ce que ça doit être quand c'est difficile...). Il n'y a pas vraiment de point de vue, mais la forêt est belle. Cela faisait longtemps que nous n'étions pas allés en forêt.




Nous n'avons pas vu d'ours. Il y en a pourtant 6500 ours qui vivent dans les forêts roumaines.


La nuit sur le parking du parc national est bien calme, et glaciale (5 degrés, les couvertures ne sont plus accessibles, et notre réservoir de GPL quasiment vide donc nous n'avons pas mis le chauffage.. On a presque regretté les nuits à 27 degrés d'Antalya !).


Mardi, nous allons pouvoir voir des ours plus facilement, nous visitons le centre Libearty Bear Sanctuary à Zăneşti.

Ce centre accueille des ours qui ont été élevés en captivité dans les cirques ou les restaurants pour amuser les touristes, très souvent maltraités. Ils ne peuvent pas retourner dans la nature, mais avec ce centre ils sont soignés et retrouvent la liberté. Il y a aussi des ours sauvages qui ont été blessés ou qui se sont approchés trop près des villes.

Nous avons droit à une visite guidée particulière en anglais pendant 1h15, la guide nous explique le fonctionnement du centre et l'histoire de plusieurs ours. Il y en a 105 actuellement, ainsi que quelques cerfs.

On voit très bien les ours (on n'a pas pris beaucoup de photos, cela ne rend pas très bien avec la barrière électrique). C'était vraiment chouette.


On repart avec le doudou souvenir de la Roumanie "Maya" (habitude un peu laissée de côté dernièrement, mais on n'avait pas trouvé de beaux doudous dans les derniers pays visités).


L'après-midi, nous visitons la ville de Braşov. C'est la 3ème ville de Roumanie. Le centre médiéval est très agréable.





On flâne dans les rues piétonnes, on s'arrête dans une boutique de souvenirs pour acheter les traditionnelles blouses roumaines que je trouve très jolies.


Comme hier nous n'avions plus faim pour un dessert, on le prend aujourd'hui ! On se rend dans un petit salon de thé qui est resté dans son jus. Les gâteaux sont bien crémeux.


Passage par la rue la plus étroite d'Europe : Strada Sforii, la rue de la ficelle.

La rue de l'enfer aux Sables d'Olonne concourt pour ce titre (et aussi d'autres rues en Allemagne, en Croatie et dans le Var), mais je n'ai pas trouvé qui l'emportait !




Il y a beaucoup de cigognes.



Pour la soirée, on décide de rejoindre le petit village de Prejmer (il n'y a pas grand chose pour stationner à Braşov). La nuit sur le parking de cette petite bourgade tranquille est agréable. Nous aimons bien être en coeur de village pour pouvoir regarder les habitants qui passent, s'assoient sur un banc pour discuter, les enfants qui jouent... On a l'impression de vivre aussi ici.


Le lendemain, nous allons visiter l'église luthérienne fortifiée de Prejmer datant du XIIIème siècle.



C'est une construction étonnante : l'enceinte fortifiée est épaisse de 30 mètres. Dans les murs de l'enceinte, il y a des chambres numérotées. Chaque famille du village y entassait ses récoltes et pouvait s'y réfugier en cas de besoin.





On a mis nos belles blouses !



Nous repartons ensuite en direction de BraÅŸov.

A très vite !


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