Mercredi, nous sommes passés du Pays Basque à la Cantabrie.
Nous ne connaissions pas du tout cette région de l'Espagne, nous n'en avions pas tellement entendu parlé non plus. Et ce fût une super découverte !
Les paysages sont très verts, on sent que le climat est bien océanique.
L'accueil est très sympathique, les habitants sont très gentils, beaucoup parlent un peu français.
On a commencé en beauté avec un des plus beaux spots depuis le début de notre voyage, à Islares.
Le parking surplombait la mer, où on pouvait voir plein de surfeurs affronter les vagues. Le spectacle était passionnant !
On a tout de même réussi à faire les devoirs (On était partis dès le matin pour visiter le musée Guggenheim), ou comment réfléchir aux propositions juxtaposées dans un cadre qui sort de l'ordinaire.
Sur le parking, on était entourés des vans de surfeurs. La classe !
Aux premières loges du spectacle...
Jeudi, nous avons rejoint Santander, la capitale de la Cantabrie. Garés sur l'aire de service très pratique de la ville, on a pris les vélos.
On a fait un beau circuit dans toute la ville, avec une pause pique-nique au milieu.
La plage de El Sardinero est très agréable.
On voit au loin les montagnes enneigées de la chaîne des Pics d'Europe.
On va ensuite à la péninsule de la Magdalena. C'est un parc très sympa d'où on a une belle vue sur la mer. Il y a des grosses vagues !
Il y a aussi quelques phoques et otaries, mais leur enclos n'est pas très grand...
Nous nous dirigeons vers le centre-ville. La piste cyclable longe la plage, c'est agréable, même si quelques tronçons sont manquants.. (On doit pousser les vélos dans le sable).
En chemin, on s'arrête au Musée Maritime. Malin, ce musée allie une partie musée avec des maquettes, des squelettes de cétacés, très bien fait avec des explications en français, et une partie aquarium. Une chouette visite !
On repart avec notre doudou souvenir : Poulpo. Une bonne spécialité locale !
Après une pause goûter, on repart vers l'autre côté de la ville.
On prend un tunnel, c'est l'aventure.
On pose les vélos pour prendre le sentier du Phare du Cabo Mayor à pied. La balade est bien balisée et les points de vue exceptionnels. Les enfants nous épatent! Après le vélo, ils marchent avec une énergie hors du commun sans râler.
Nos efforts sont bien récompensés, la balade vaut vraiment le coup.
Après la balade, on doit encore reprendre les vélos pour rejoindre l'aire de camping-car.
On rentre enfin vers 18h, fourbus et rouges, (en fait, le soleil tapait un peu quand même) mais ravis.
J'avoue, je me suis endormie à 21h devant le film.
Vendredi, on se lève pas trop tard pour aller visiter la grotte d'Altamira, célèbre pour ses peintures rupestres. Comme à Lascaux, une réplique de la grotte a été construite car les peintures souffraient trop de la présence des visiteurs.
Tous les vendredis matins, une loterie est organisée parmi les 1ers visiteurs et les heureux élus peuvent visiter la vraie grotte : on va tenter notre chance. Bon, en fait, les enfants ne sont pas acceptés, tanpis.
On visite donc la réplique, et le petit musée accolé. C'est tout de même très bien !
Après le déjeuner, on visite le village de Santillana del mar. Il est très authentique, on se croirait à l'époque de Zorro.
On va ensuite dans la ville de Comillas, très sympathique aussi. Dans une boutique, on achète des spécialités : charcuterie, fromages, une préparation pour un cassoulet asturien (fabada asturiana) avec des haricots et des saucisses, et pour le goûter, un palmito géant !
On s'asseyerait bien pour manger quelques tapas sur cette jolie terrasse...
On visite un palais construit par GaudÃ, el Capricho. D'extérieur, il est un peu kitsch, mais l'intérieur est très agréable et bien pensé, on se verrait bien vivre dedans !
On s'installe pour la nuit sur un parking face à la mer. C'est très apaisant.
L'apaisement ne va pas durer : vers minuit, une énorme tempête arrive avec des rafales à 100 km/h. Le vent, la pluie, font un bruit d'enfer, ITI est secoué, on a la sensation de dormir dans un train-couchette.
Vers 3h du matin, on déplace ITI pour le mettre face au vent et limiter les mouvements (ce qui implique de replier notre lit, puis de le déplier pour pouvoir redormir). On sent une petite amélioration, mais entre temps, Rose est venue dormir dans notre lit parce qu'elle avait peur et elle prend toute la place. Et la tempête continue.
Bref, la nuit fût moyenne et on se réveille sous la pluie.
Au petit-déjeuner, Rose garde l'appétit !
Ce matin, on quitte la Cantabrie pour rejoindre les Asturies, une autre région.
Hasta pronto !