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Une escapade à Corfou 

Dernière mise à jour : 9 juin 2020

Mercredi 3 juin. Après une petite heure de route, nous arrivons à Igoumenista. De là, nous prenons un ferry pour l'île de Corfou.


Nous sommes en "open-deck", c'est-à-dire que nous pouvons rester dans le camping-car pendant la traversée. C'est tout de même beaucoup plus pratique, on déjeune, et les 1h40 de traversée passent très rapidement.


Comme nous avons encore un peu de temps avant de pouvoir quitter la Grèce, nous souhaitions aller sur une île. Il y a tellement d'îles dans ce pays, il faut en profiter.

Nous avons choisi Corfou car elle est assez près du continent (la traversée est moins longue), assez grande pour espérer qu'il ne soit pas trop difficile de circuler avec ITI et réputée comme étant très belle.


Nous arrivons directement dans la ville de Corfou. L'île a gardé des traces de ses différents occupants : vénitiens, français, anglais... On le ressent bien quand on se promène dans la vieille ville.


C'est animé, et c'est bien agréable. Toutes les boutiques n'ont pas encore ouvertes mais on sent que c'est pour bientôt.

On fait le tour des principaux monuments : l'église Agios Spyridonas. Saint Spyridon est le patron de la cité.


La vieille forteresse, construite par les vénitiens, servait à défendre la ville contre l'Empire Ottoman.

On achète des glaces pour le goûter : elles sont délicieuses, avec un coulis de chocolat à l'intérieur du cornet !


En fin d'après-midi, nous quittons la ville. L'île est très montagneuse et boisée. Nous trouvons un coin agréable sur une plage au bout d'un petit chemin, un peu au nord de Kalami.


Jeudi, nous restons sur le spot pour profiter de la plage.


Après le déjeuner, nous allons plus au nord, à Sidari. Le village est très touristique mais il n'y a aucun touriste. On parle avec quelques habitants : ils sont ravis de nous voir ! Nous sommes les premiers étrangers à Sidari depuis longtemps.

La plage de sable a la particularité d'être entrecoupée d'avancées rocheuses formant des bras de mer qui lui ont valu le nom de "canal d'amour". On y reste un bon moment et c'est très chouette.

On passe la nuit juste à côté.


Vendredi, nous reprenons la route en direction de Paléokastritsa. Celle-ci est tortueuse et étroite. Nous mettons beaucoup de temps à atteindre le château que nous souhaitons visiter à côté de la ville. Quand on arrive, il est fermé !

Nous nous arrêtons à Paléokastritsa pour une petite session plage. Nous allons voir un monastère juste à côté mais il est également fermé. Au moins, la vue est jolie.


Comme une tempête est annoncée, nous décidons d'aller sur un spot bien abrité. Nous retournons sur le parking du port de Corfou, où nous avions stationné mercredi.

En chemin, nous allons voir le monastère des Vlachernes. Il est édifié sur un îlot et relié par une jetée à la terre.


Voici la carte du chemin que nous avons parcouru jusque là :


Nous profitons d'être en ville pour aller dîner au restaurant. La serveuse est très aimable, elle parle un peu français. C'est leur premier jour de réouverture ! Tout le monde est réjoui.

En chemin, on voit un nid d’hirondelles, c'est étonnant!


Samedi, il pleut toute la journée. On fait les courses, on essaye de visiter l'Achilleion (ancien palais de Sissi) mais là encore, il est fermé.

Il y a une petite accalmie dans la soirée, on va voir le coucher de soleil en pyjama.


Heureusement, dimanche, le soleil revient. Nous nous installons au sud de l'île, près du Lac Korission, et la journée commence par une baignade avant même les devoirs.

Une grosse session linge nous attend.

On va se promener près du lac. On voit plusieurs oiseaux, notamment des flamands roses.


On profite de la plage avec ses belles vagues, puis on quitte l'île en prenant un ferry à Lefkimi, direction Igoumenista.

La traversée dure 1 heure seulement.

A bientôt !

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