Mardi 23 juin, nous poursuivons notre découverte de la Cappadoce.
Petite pause photo devant une de ces fausses voitures de police.
Nous allons randonner ce jour dans la vallée blanche. On l'appelle aussi la vallée de l'amour, on vous laisse deviner pourquoi !
La balade n'est pas toujours bien balisée et le chemin est souvent envahi par les herbes et glissant à cause des petits cailloux, mais nous arrivons tout de même à nous y retrouver. Au bout de 2 heures, nous arrivons au point d'intérêt. Il y a de belles cheminées de fée.
N'ayant pas envie de refaire le chemin en sens inverse, on prend un taxi pour revenir au camping-car.
Nous reprenons la route pour aller vers le sud de la Cappadoce.
On s'arrête pour visiter le monastère des Archanges (Keşlik Manastrı), creusé dans un bel ensemble de rochers.
Nous arrivons dans la vallée de Soğanli, très verte et sauvage. Des moines et des ermites y ont construit de nombreuses églises et monastères.
Avant d'aller les découvrir, nous déjeunons dans un restaurant très agréable (Kapadokya Restaurant, à l'entrée du village), les tables sont dispersées dans un verger près d'une rivières. On mange de très bons plats à base de produits locaux et l'accueil est sympathique. Si vous passez dans le coin, allez-y !
Nous nous promenons ensuite dans la vallée pour voir les églises, qui datent principalement du Xème siècle.
La spécialité de Soğanli, c'est également la confection de petites poupées. Nous repartons avec 3 d'entre elles.
Nous retournons à Ilhara en fin de journée pour pouvoir faire la balade demain matin.
A 8h30, nous sommes équipés, crème solaire, sac à dos, prêts à marcher jusqu'à Bellisırma.
Mais non, ce jour-là , le gardien n'est pas là , le site ouvre à 10h (alors que le jour du couvre-feu, le site était fermé et le gardien était là à 8h, cherchez l'erreur...).
Nous n'avons pas envie d'attendre 1h30. Tant pis, nous repartons sans avoir vu la vallée d'Ilhara, et nous décidons de partir directement pour la ville de Konya, où se sont arrêtés nos amis les Roule-Galette.
Nous nous dirigeons à présent vers l'ouest, après avoir atteint le point le plus à l'est de notre voyage.
Nous sommes sur la voie que les caravanes empruntaient pour relier Konya à la Perse (Route de la soie). Il y a des caravensérails tous les 35 kms (distance qu'un chameau peut effectuer quotidiennement). En chemin, nous nous arrêtons pour voir l'un des mieux conservés, le caravensérail de Sultanhanı. Il a été construit en 1229.
À part ça, la route n'a pas vraiment d'intérêt.
Nous arrivons à Konya pour le déjeuner. On est très contents de retrouver nos amis ! L'aire pour camping-car de Konya manque de charme mais elle a tous les services et elle est gratuite.
On part visiter la ville. Petit point sur la carte, c'est en fait une ville de 1,3 millions d'habitants.
Konya est la capitale des derviches tourneurs. C'est un ordre religieux fondé au XIIIème siècle par le poète mystique Mevlana. Les derviches utilisent la danse pour communier avec le divin.
Le centre ville est agréable. Nous visitons d'abord le musée de Mevlana, qui a été aménagé dans un ancien couvent de l'ordre des derviches tourneurs.
On peut voir les tombeaux des disciples et membres de la famille de Mevlana. Ils sont recouverts de tapis et coiffés d'un turban.
Juste à côté, nous visitons la mosquée de Selimiye.
Nous marchons ensuite jusqu'au centre culturel pour avoir des informations sur les spectacles de derviches tourneurs. On apprend qu'ils n'ont pas lieu en ce moment à cause du covid (On s'en doutait un peu, on a quand même essayé !).
Nous retraversons la ville. Il y a des rues piétonnes avec plein de boutiques, ce n'est pas du tout touristique.
Les enfants sont épuisés, on s'arrête dans un café près d'un parc.
Pour terminer la journée en beauté, on trouve un restaurant en terrasse avec vue sur le musée. C'est très beau,
On commande 1 kg de viande (très tendre), et des pide (petites pizzas sans sauce tomate et garnies de viande hachée). Une belle soirée !
Après une matinée tranquille, nous partons chacun de notre côté : les Roule-Galette vers la Cappadoce, et nous vers la côte lycéenne.
À bientôt !